A. Bartholy

Prénom: Ainariel Megara

Nom: Bartholy

Âge : Il y a ceux qui voudront regarder son visage, enfin ce qu’il en reste, et exacerbant leur sens, ils arriveront à la constatation évidente d’une trentaine d’année, doublée de quelques mois de souffrance creusant autours de sa bouche des rides anciennes. Et pour ceux qui n’accordent d’importance qu’aux chiffres, qu’au concret, qu’ils soient surpris de constater qu’Ainariel est bien, bien plus âgée que leur grand-mère et ses brownies au chocolat ...

Sexe: Féminin …

Race: Truc bidule (Ahahaha, ça me démangeait :s ) … Et ce n’est pas si loin de la vérité, je ne crois pas connaître, je ne connais pas, un mot définissant une elfe habitée de … d’une chose ? noircissant son sang, ses pensées, son regard. Ses orteils ( O.K. … J’arrête x] ) …

Orientation Sexuelle: Devenue presque totalement misanthrope, Ainariel n’a en réalité pas la moindre considération envers le sexe de celui, celle, qui satisfait peut-être même contre sa volonté des élans brutaux et pervers d’un corps rappelant son existence, parfois, à une femme, peut-on appeler ça une femme, aux pensées ombrageuses …

Plus grande peur: Le bruit du vent dans l’herbe d’une plaine, le souffle d’une feuille se déposant sur la main tendue d’un enfant, l’odeur d’une goutte d’eau tombant d’un nuage gris. Le monde extérieur dans son intégralité, et ce qui donne la peur, engendre la haine, ne serait-ce que pour se défendre de cette phobie pulsante …

Chose la plus précieuse à vos yeux: Sans doute, peut-être, le fait d’être encore en vie, malgré de nombreuses blessures, obstacles, sombres rêveries, et la capacité de pouvoir tuer et venger l’horreur de son devenir sur les plus faibles qu’elle, peu de gens au demeurant …

Clan: Moonlight ( N’ai pas osé implorer, le grand, que dis-je, le grand, l’ENORME … euh non, l’IMMENSE plutôt Shadow Azure Orion Uria, pasque … euh … voilà ^-^, ça donnera un peu plus de piment à la salade … * Je sors, très bien * )

Armes: Une lance, un bataillon d’objets tranchants, à l’étonnante propriété aérodynamique, une dague chaque jour, étant donné qu’elle les perd toutes, et bien sûr, un arc, parce qu’après tout, si les elfes ne baladaient par leur arme fétiche partout, où irait le monde ?

Description de chaque arme : Cliquetante de breloques meurtrière, telle un guerrier Apache dans un mauvaise western folklorique, s’il fallait décrire chacune des armes portée par cette … personne, il ne faudrait que deux mots pour tous les rassembler : Ça pique ! Avec une véritable prédilection pour les instruments tranchants, et comme il vaut mieux « trop que pas assez », elle transporte en permanence son étalage d’objets, ne se souciant pas vraiment du vacarme causé par chacun de ses pas. Appuyée, tout d’abord, sur un longue lance rustique, en vérité un long bâton poli avec un pierre choisie au hasard, surmontée d’un tranchant triangle en métal tâché d’hémoglobine rouillée, une arme d’achèvement, tout compte fait. Celle que l’on plante dans le cœur de sa victime avec une satisfaction malsaine, alors qu’elle semble sans doute déjà morte. Puis, s’ensuit la dague, une dague quelconque, à laquelle Ainariel n’a jamais jugé bon de donner un nom contrairement à la plupart des guerriers avertis, ce qu’elle n’est pas, jugeant plus que risible une pratique superstitieuse. Toujours taillées sur le même gabarit, elles ne sortent pour la plupart du temps que pour les démonstrations de force de l’Elfe, alors que le mauvais vin de campagne enivre son esprit. L’arc, et bien l’arc est d’une arrogant de simplicité, un morceau de bois souffle tendu par un boyau de pouliche séché, vibrant au son des flèches qui fusent, aussi invisibles dans la nuit qu’au soleil, silencieuses comme le cris d’un corbeau soprano. Et pour finir, je crois que j’ai rien oublié, il y a toutes ces petites lames aiguisées qui se glissent entre ses mèches, ses tresses, son bandeau, sa ceinture, ses doigts, ses oreilles, partout, partout, petites lames, peut-être plus utiles que des flèches, qu’une lance et qu’une dagues réunies …

Pouvoir: Hypnose, sur fond de Ténèbres …

Description du Pouvoir : Avant, avant était il y a longtemps, lorsque la vie de la femme ressemblait à quelque chose qui ne soit pas un amas graisseux de monstruosités, le pouvoir d’Ainariel était essentiellement basé sur le pouvoir psychique de ses deux magnifiques yeux violets, qui tranchaient, tordaient, enamouraient, séduisaient la volonté de ceux qui n’étaient pas assez puissant dans leur intérieur pour résister aux tortures du contrôle. Mais voilà, comment exercer encore et toujours ce précieux Don si nos yeux … ne sont plus visibles ? Si notre regard ne peut plus accéder aux fenêtres des âmes de ceux que l’on veut contrôler ? Tout comme la question, la réponse céda elle-même devant l’esprit de l’elfe, il lui fallait utiliser Ça, cette chose noire douceâtre qui habitait son esprit, murmurant de temps à autres les affres de sa présence … Puisque les reflets des yeux d’Ainariel ne pouvait plus parvenir au regard épouvanté de son ennemi, ou de sa proie, ce serait sa propre essence qui envoûterait, son double, son Ombre. Elle use aussi, par ailleurs, souvent des Ténèbres eux-mêmes pour se battre, ce qui s’impose souvent, bien que le contrôle de l’incontrôlable ne lui soit pas encore donné …

Description Psychologique : Il y a longtemps, tout est relatif cependant, quatre ans bientôt qu’Ainariel Bartholy, l’elfe vagabonde, a perdu son indépendance, et à conserver sa vie, payant ainsi le prix le plus fort qu’il ne lui aura jamais été lieu de donner, sa liberté, sa foi, son âme et son honneur, pour se damner à jamais, et n’être plus rien entre les mains de l’Ombre l’habitant, servile totale entre les sales pattes, euh, les mains du chef de l’Empire, le géant Orion. Un prix considérable pour une telle guérison. La vie, oui, un pouvoir décuplé, oui, un corps plus fort, oui, et ensuite ? Plus maîtresse de ses pensées, de ses émotions, soumise au joug de l’essence même de la cruauté pour n’être plus qu’une poupée de cristal prête à tout pour une voix et une lourde chape d’ombre dans son esprit, guidant ses pas et ses mots. Il lui reste encore, certes, un semblant de conscience, un esprit volubile et craintif ayant peur de tout. A quoi bon, dans ce cas-là … Autant vivre et laisser place à la véritable force, la cruauté et l’ironie sarcastique. Cette Ainariel-là, celle-ci, est vraiment redoutable. Froide et ironique, chacune de ses paroles sonnent comme des gouttes d’acide, dites d’une voix rauque et lente, posée et menaçante dans ses inflexions morbides. Son humour, digne des pires croque-mort, ne fait rire qu’elle, et ce rire fait frissonner les autres. Cette part d’Ombre, incarne tout ce qu’il y a de mauvais dans l’être humaine, la nature, peut-être même au-dessus de tout cela.

Description Physique : La première chose remarquable chez elle, c’est l’ostensible insolence avec laquelle elle semble rompre l’osmose l’entourant, comme si elle n’était qu’une image noire mal collée sur une averse de couleur. Détachée, chacune de ses formes semblent floutés par un imperceptible aura de folie, et encore faudrait-il que tous ses traits soient visibles. Et par remarquable, j’entends qui choque, qui dérange, car en aucun cas Ainariel pourrait être qualifiée de belle, ni de moche, d’ailleurs, elle est de ces personnes sur lesquelles les adjectifs ne collent pas bien, ils glissent et se perdent, comme des gouttes d’eau. Dans le passé, certains s’en rappelleront, elle avait été réellement belle, d’une beauté sauvage, elfique pourrait-on dire, auréolée de sa masse blonde et rayonnante, de ses yeux verts et doux, avenants comme ceux d’une mère, sa taille gracile et surtout, son air de fragilité perché sur le coin de ses lèvres pâlottes, quelque chose qui pousse à une condescendance amicale, à de la tendresse emplie de pitié. Mais ce qui ronge de l’intérieur ne peut parfois être arrêté, et, en quatre longues années, rien n’a put arrêter la course folle des ravages de l’Ombre qui creusa, creusa les traits de l’elfe, jusqu’à la rendre méconnaissable au point même où pas même ses plus proches amis, peu nombreux, ne pourraient la reconnaître. Sa silhouette en elle-même n’a pas changée, elle est toujours fine, musclée, aux membres délicatement ciselés dans une peau dénuée de toute aspérité. Là s’arrête la comparaison. Dressé en fines tresses arachnéennes, ses cheveux surplombent sa tête, livrant aux regards de tous la dérangeante vision de son visage incomplet. A la vérité, la vraie, c’est ce que tous regardent en premier, et comment ne pas les comprendre. Cette toilé opaque, enroulée autours de ses yeux comme deux bandeaux croisés, comment ne pas s’étonner, les craindre ? Mais surtout, comment ne pas leur en vouloir d’insensiblement poser toujours la même question … Comment tu fais, pour voir ? Si elle est de bonne humeur, elle rira, sinon, elle soupirera, c’est un sujet qui lasse Ainariel, tant de fois explorer, tant de fois remit en question. Je ne vois pas, vous répondra-t-elle enfin, je ne vois pas, je sens. Tu sais, mon petit, je possède quelque chose que très peu de personne ont, et qui me rend plus clairvoyante encore qu’une personne aux yeux intacts, je suis aveugle, et je vois mieux que toi. Cette chose, l’Ombre, bien sûr. L’Ombre qui voit aux travers de ses propres yeux, transmettant l’image à l’elfe, une dangereuse symbiose, au résultat pourtant parfait. Et puis, ensuite, les gens se lasseront de regarder ce bandeau, ils comprendront que jamais, jamais elle ne l’enlèvera pour montrer son visage, que jamais elle ne révèlera le pourquoi de ce bandeau, ni l’Etat de son front, alors ils descendront encore plus bas. Sa moue a changée, aussi, une moue suffisante, cruelle, vierge de toute cette sagesse avenante qui l’habitait avant, tirant des lèvres orangés par des pommades végétales en une expression ironique, emplie de cette résignation attristée que seuls qui se savent habités à jamais par un hôte indésirable porte en leurs traits. De profondes rides creusent ses fossettes, des rides témoignant d’une douleur passée, peut-on penser, des rides mise en relief par une peau basanée, tannée comme du cuir. Vous pouvez aussi la questionner sur les larges tatouages qui descendent le long de ses joues, comme des larmes d’encre, formant dans le creux de son visage fatigué les flammes d’un feu jamais éteint, une flamme courant sur le reste de son corps avec la même envie, la même vie, toujours noire. Si les plus pudiques d’entre vous s’arrêteront au cou, un cou tiraillé par des veines bleutées et des tendons contractés, d’autres (je-ne-donnerait-pas-de-noms … xD) iront plus bas encore, et découvriront avec, peut-être, une pointé de satisfaction les attributs que beaucoup d’hommes recherches chez une femme, peu dissimulés, au demeurant, avec la stabilité de son esprit, il arrive souvent à Ainariel de perdre son naturel pudique et discret. Mais les rangés d’armes, de gris-gris, perles et autres rubans, accrochés à toutes aspérités de ses vêtements et même de son corps sauront dissuader les moins téméraires, quand aux autres …

Ainsi, ainsi est devenue celle qu’avant, on appelait une demi-elfe, celle qui protégeait même ses ennemis devant l’adversité et le malheur, quelqu’un, quelque chose, d’infiniment vide, un pantin aux mains d’une force malsaine, la poupée aux mains de l’Ombre ..

Hobbies: Ah, les loisirs de la Demoiselle, j’imagine que je ne ferait pas dans la nouveauté en annonçant solennellement que si « hobbie » est un peu fort, elle éprouve un réel plaisir à tuer, ou du moins torturer … Et, aussi étrange que cela puisse paraître, dans ses longues période de léthargie totale, de désespoir anguleux, ou tout simplement d’une hibernation ponctuelle, elle aima à lire, tout sorte d’écrit, privilégiant toute fois les romans épiques, chevaleresque, mettant ainsi sans le vouloir en relief la lâcheté et bassesse de son propre comportement face aux honnêtes, brillants et preux chevaliers des temps ou l’honneur existait encore, ou n’était pas en voie de disparition …

Côté : C’est une … question, assez ironique … Comment peut-on définir la limite entre le bien et mal, la sagesse et la perversion, alors que plus aucune limite, frontière, barrière n’a de sens ni de consistance face à cet esprit double …

Avez-vous un compte sur A-Town: Viiii ! ^-^

Si oui, quel est le nom de votre personnage: Jillian […] Johanssen … Qui s’excuse de pas poster plus souvent, et cours réécrire son histoire …

Voulez-vous faire partie du livre qui sera basée sur ce forum: Rôôô Un liiivre ! Avec des pages ? x) Ben moi, je suis d’accord hein, puisque vous me le demandez SI gentiment, bien sûr va falloir que je fasse bosser Mademoiselle Bizarroïde (euh … Ainariel ) pour qu’elle soit d’une quelconque utilité péripétique, non ? [Je ne crois effectivement pas péripétique soit un mot diccionairement parlant correct :s ] … x’D

Oh, mais si ce n'est pas notre douce (AREM) et magnifique Ainariel d'amour! Tu sais tu nous à manqué^^

je ne peux qu'être d'accord avec toi mec ^^

viva Ainariel!!! lolz bienvenue sur le nouveau vampire chère! en espèrant que tu vas t'amuser autant que sur le dernier ^^

[ x'D Avant-hier je me suis dit, tient, je manque à la populasse môa, et je suis venue ! *SBAFF*
Bon, j'arrête ^-^ Je me grouille, grouille, grouille de finir ma satané fiche pour pouvoir commencer à ~~flooder~~ rp ...
( Vous aussi vous m'avez ~~un tout petit petit petit peu~~ manqué :p ^-^ ) ]

Histoire : Le vent balayait ses cheveux, un souffle chaud qui faisait voleter ses mèches dans l’horizon marbré de sang. En bas, la forêt s’étalait comme une main paresseuse et, plus loin encore, on pouvait distinguer les affres de la ville qui, doucement, s’endormait avec la journée. Dans peu de temps, les sangsues allaient sortir de leur cachette pour profiter de leur nuit d’ivresse, avant, d’à nouveau, se terrer loin des rayons de l’astre du jour. Un léger rire tordit la bouche d’Ainariel Bartholy. Il n’y avait pas plus beau lieu pour mourir. A son côté, un poignard, neutre, attendait de servir une dernière fois avant de se perdre dans l’herbe folle, d’être peut-être, un jour, ramassé. Je n’ai pas peur. La voix douce de l‘elfe, s’allongeait dans la nuit naissante, aucune trace de lassitude peureuse ne venant troubler ses inflexions douloureusement calme, posée. En toute tranquillité, elle leva la flasque qu’elle n’avait toujours pas lâché et la vida entièrement de son contenu, un liquide fort et amère qui descendit dans sa gorge comme le pire des poisons, chauffant son cœur jusqu’à le bouleversé, animant ses veines qui pulsaient dans ses bras. Il n’y avait rien de pire qu’un concentré d’herbe et d’alcool pour appauvrir tous les sens, amputer la lucidité. Permettre les actes les plus inconsidérés. D’une main désormais moite, elle lâcha sa flasque et, fermant les yeux, tâtonna jusqu’à ce que sa paume rencontre l’exquise caresse glacée d’une lame, de sa lame. Avec faiblesse, l’aura d’une peur subite balaya son esprit, quelque chose de fulgurant et de dur, avant que ne retentisse une voix. La voix. Un léger ricanement sarcastique, suivit d’un soupir, un soupir ironique et cruel. Brusquement prise d’un accès de colère, l’elfe leva bien haut son instrument de mort et, sans plus y penser, dirigea droit la pointe vers son cœur. Qu’elle rata de peu. Une douleur lancinante la secoua tout entière, et elle retira vivement la pointe de sa lame, ce qui ne provoqua qu’une douleur aigüe, plus forte encore. A gros bouillons, le sang, vaguement noirâtre et violacé dans la lumière déclinante du jour, coulaient dans une irréparable lenteur sur le tissu mordoré de sa robe, elle rit, faiblement. J’ai gagné. Tu ne m’auras jamais, espèce de Monstre, de sangsue, tu ne m’auras jamais. J’ai gagné. Et tout devint noir …

- Dis-moi, charmante enfant, tu te sers de ta cervelle de blonde des fois ? Où ça t’arrive jamais …
- Quoi
Il n’y avait plus d’étoile dans la nuit sans lune, plus d’étoile, plus de bruit, plus de vent ni chaleur. Il n’y avait plus rien. Sauf elle, elle est une Ombre mouvante qui, penchée au-dessus de sa silhouette prostrée s’était appuyée sur son flanc sans qu’elle sente la main qui parcourait avec un plaisir apparent la rivière de sang séchée qui maculait ses vêtements et la plaie ouverte qui ne faisait plus sentir qu’elle existait.
-Tu pensais … Tu pensais que tu pourrais … me tuer ?
L’Ombre approcha son visage du sien, et avec toute l’horreur de la découverte, l’elfe découvrit ses propres traits sur la face de la créature qui, malgré le fait qu’elle soit à deux centimètres d’elle restait dans la pénombre inquiétante d’une nuit surréelle.
Tu pensais … Tu pensais peut-être que j’allais … perdre ? Et que tu … que tu allais gagner ?
Elle éclata d’un rire sardonique qui souleva en l’espace d’un instant une brise lacée, qui parcourut tout l’être d’Ainariel avant de serrer son cœur, ou ce qui était à sa place. A vrai dire, elle ne comprenait rien, elle ne comprenait pas comment cela pouvait-il être possible qu’elle soit encore en vie après le coup qu’elle s’était bel et bien asséner. Ou l’alcool avait-il de prise sur elle à tel point qu’elle en avait perdu tout sens ? Non. Non, elle avait senti, et dans un recoin de son esprit elle sentait encore, l’affreuse douleur du métal traversant sa chaire, se frayant un passage entre ses vaisseau, touchant les nerfs. Son corps se rappelait encore du spasme convulsif qui l’avait secoué, à ce moment, et de son long gémissement à travers les sanglots qui, seuls, lui étaient venus à la gorge. Alors … était-ce … était-ce l’enfer ? Elle fixa la créature qui, langoureuse, passait ses mains sur sa robe, amenant à sa bouche le sang d’Ainariel qui tâchait ses doigts. Cette vision la secoua à nouveau d’horreur. Oui, elle était bel et bien aux enfers. Et le Diable avait prit possession de ses traits.
- Je … Où suis-je, ici ?
- L’important, n’est pas savoir où tu es, mais tu vas, ma douce … Ecoute moi-bien …
Et cette fois, la voix s’était fait dure, cassante, les inflexions tordues de cet être avait perdu toute trace de légèreté ou de moquerie, pour ne devenir plus que cruelles et autoritaires. D’une main, elle attrapa la blessée et l’attira à elle dans un geste de possession ignoble, sa bouche se tordue, et elle cracha plus qu’elle ne parla.
- C’est bien la dernière fois que tu fais ce genre de connerie, pauvre conne ! OK ? J’t’ai laissé faire pour que tu puisses sentir un dixième de la douleur que tu éprouveras le jour où, à nouveau, tu tenteras de te libérer ou de désobéir, piger ? Tu ne peux pas me tuer, je ne peux pas mourir, je suis invincible et tu n’es qu’une pauvre merde qui me sert de transport en commun, t’as compris Bartholy ? UNE pauvre merde !
Elle la jeta à même le sol, ce qui servait de sol à ce pauvre décor, sans toutefois encore qu’aucune douleur n’affecte la femme qui se contenta d’atterrir mollement en se contentant de pousser un cri de surprise. De toute la haute, l’Ombre, et cela ne pouvait être qu’elle, que Ça, se dressa devant elle et sourit une dernière fois, un sourire plein de morbidité et de promesse meurtrières. Lentement, la créature se retourna et commença, lentement à disparaître dans la nuit de ce rêve cauchemardesque, ricanant de plus belle, sa gaieté retrouvée.
- Et n’oublie pas que je gagne toujours. Nous, gagnons toujours.
Mais, qui était ce «nous » ?

L’esprit lui revint en même temps que le jour, un jour auréolé de frénétiques chuchotements qui grossissaient comme un nuage de mouche autours de celle qui s’éveillait. Putain...merde, où est ma tapette ? Fronçant les sourcils, les paupières encore fermées, l’elfe maudissait les mouches qui profitaient de la rosée matinale pour venir se promener par groupes de mille, ou plus.
- Dame Kanae, Dame, je vous en prie venez, venez vite, elle bouge !
- Oh ! Merci, merci Adam, j’arrive … Dame Ainariel ? Dame Ainariel, vous m’entendez ?
Doucement, comme un cadeau qu’on ouvre précautionneusement, elle ouvrit difficilement les paupières, interdite.
- Oh, je suis absolument ravie que votre convalescence n’est pas durée plus de quelques jours, savez-vous la peur que nous avons eut lorsque nous vous avons trouvée là, si loin de votre ville et toute ensanglantée …
Elle demeura muette, fixant d’un œil vaguement vitreux l’elfe qui, sans se démonter, soutenait son regard, avenante et presque maternelle.
- Avez-vous faim, Dame ? J’ai apporté ici une soupe, en pensant qu’en vous réveillant vous ne serez pas assez remise pour manger quelque chose de plus consistant … Mais, si vous le voulez, je peux vous …
- Non. Non. Je n’ai pas faim, merci. Qu’est-ce … qu’est-ce qui m’est arrivé ? Pourquoi ne suis-je pas dans la ville ?
- Je ne sais pas, réellement, mon enfant, nous vous avons trouvé totalement fortuitement, alors que nous cherchions des baies pour la fête de l’Equinoxe, à vrai dire … Vous, Oh, Déméter nous offre sa bénédiction, vous baigniez dans votre propre sang, nous avons eut si peur …
- Je … je …
- Je vois, ne vous en faite pas, je vous laisse Dame Ainariel, vous êtes restée inanimée durant trois jour mais, néanmoins, il vous faut vous reposer, et penser, je vous laisse donc seule. N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de moi …
Avec la grâce de ses paires, Kanae se leva et, doucement, s’inclina devant la couche d’Ainariel, lui offrant la vue de ses cheveux de cristaux, noués en une tresse légère.

En réalité, elle n’avait besoin que d’une seule chose. Savoir, je veux savoir. Enfin … Elle savait, elle savait en partie, mais ce qu’elle savait aussi c’était quelque chose de difficilement avouable, même à soi-même. Doucement, elle referma les paupières qu’elle avait eut tant de mal à ouvrir et enfouit sa tête entre ses genoux enveloppés dans de la douce laine. Même ainsi, le puzzle des événements lui revenait avec difficulté, elle se rappelait d’une Ombre, d’une Ombre qui portait ses propres traits et qui la menaçait … Oui … Les souvenirs, d’abord flous commençaient à affluer dans son esprit, et brusquement, tout fut clair, comme si une présence divine avait allumé la lumière dans une pièce plongée dans l’obscurité plusieurs longues heures durant. Tout cela, c’était à cause de lui, ce monstre, bien entendu. Comment s’appelait-il, déjà ? Shadow … Shadow Orion, oui. Une sangsue, une Ombre, quelque chose qui n’avait rien d’humain et qui semblait revendiquer cette cruelle bestialité avec un malin et sadique plaisir. Elle se souvenait, oh, parfaitement à présent, elle se souvenait comment dans un déchirant sanglot, elle s’était écroulée sur le sol, à ses propres pieds, alors que sa voix retentissait dans la Cathédrale, calme pourtant, faisant trembler les murs solides de la bâtisse. « Bientôt, tu ne seras plus qu’une entité des ténèbres sous MON contrôle ». Lui, lui, il avait lui insufflé l’Ombre que jadis, étrangement, pour la sauver d’une mort que l’ami le plus cher d’Ainariel lui avait presque promis (c’était bien Narfaj nan ? ><’) en la jetant contre un rocher, en laissant sa carcasse disloquée sur le bord du mur, tremblante comme un feuille, se vidant progressivement de son sang qui, un jour, avait été d’un vermeil pur. Enfin, il l’avait sauvé, pour des motifs qu’il n’avait justifiés, encore une fois, que par des paroles cruelles et sarcastiques. Et cette Ombre, cette Ombre qu’il dont il lui avait fait l’empoisonné cadeau, cette Ombre à présent réveillé allait la dévorer de l’intérieur si elle-même ne se chargeait pas de cela. D’où le poignard. Mais j’ai perdu. Il fallait se résigner, jamais plus, jamais plus, à cause de LUI et d’une stupide bataille entre trois tout aussi stupides personnes aux muscles démesurés, faute de cervelle (Vous voulez des noms ? :p) … Douloureusement, elle se redressa. Puisqu’il fallait vivre avec …
- Dame Ainariel …
- Je pars.
- Mais …
- Ecoutez, vieille elfe, je sais qu’avant d’aller là-bas, je suis passée par ici, mais me ramasser alors que je suis mourante, j’appelle ça de la provocation …
- Dame Ainariel, je vous en prie, amis que vous arrive-t-il, je ne comprends pas …
- C’est normal … Tu comprends rien ! Ta gentillesse m’écœure, franchement, n’as-tu jamais eut des pensées négatives ? Hein ?
- Je vous en prie, mon enfant, vous êtes fatiguée …
Elle sentit que son cœur allait lâcher, tant de gentillesse n’était pas possible …

Les limites de la ville apparaissaient, au loin. Comme un vieux sentiment de déjà vu, toutes ces formes qui tranchaient avec lourdeurs les formes vaseuses de l’horizon éclaboussé de tâches de couleurs vives. Déjà, la rumeur de l’eau se répercutait contre les troncs épais qui bordaient la route. Elle continuait à marcher, cliquetant avec ses armes qui pendaient le long de ses oreilles, entre son bandeau, dans sa ceinture.
- Ça fait longtemps, hein, ma chérie ?
- Pas assez si tu veux mon avis …
- Rappel-moi, alors, petit pantin insignifiant, pourquoi tu es revenue ?
Elle serra les dents, son pas se fit plus lourd.
- Parce que tu me l’as demandé, MON PETIT SUCRE D’ORGE !
La voix dans sa tête ricana avec méchanceté.
- Et … tu sais pourquoi, n’est-ce pas ?
- Oui … Je sais …
- Et ?
- Lui, hein ? Lui
Le rire sembla se répercuter dans toute la forêt alors qu’en réalité, Ainariel Bartholdy savait que tout cela n’était que dans sa tête …
- Oui, ma petite chérie, lui …

MUHAHAHAHA ! J'en suis venue à bouuuuuut !
<3 Rââââ ... Décidément ... Je m'aime ...
x'D

tu sait, si je ne serait pas un admin paresseux et que je n'aurait pas tellement envie de dormir, je lirait ton histoire... mais bon, voyant les circonstance... je ne la lit pas -.- enfin pas tout de suite lol Very Happy

et maintennat tu n'as qu'a attendre que Shadow te valide ^^

Je commencerai en disant que moi j'ai tout lu l'histoire^^ Elle parle de moi donc inévitablement.... :p Je suis tellement important dans sa vie voyez-vous? XD

Bon et bien ma très chèr et tendre Ainariel je t'ouvre les portes du temple du flood (ainsi que le rp, mais sa c'est secondaire hein déesse du flood? XD)!

P.S. On vas devoir se faire un rp à deux.

Whoo ! Flood ... euh, non .... Héhéhé ... RP, me voalaaaaaa ! xD

P.S. : Vi, tu as raison ... ^--^