Des voix. Encore plus forte, encore plus omniprésente. Encore et toujours là. Dans sa tête. À comploter à voix basse. Mais contre qui? Contre elle. C'était clair dans sa tête. Enfin aussi clair que cela puisse l'être. Sa paranoïa prenait lentement le dessus sur elle. Depuis un long moment, elle avait fait le nécessaire pour les mettre dans un coin reculé de son cerveau. Ça n'avait pas marché très longtemps, mais pour le moment, elle avait l'impression que ces voix voulaient prendre le dessus sur elle. Plus elle se répétait qu'elle était plus forte qu'elles, plus elles s'amplifiaient, jusqu'à l'engloutir entièrement. Azaleïan avant marcher, dans l'espoir qu'elles s'évanouissent dans l'air. Ce n’était pas gagné. Ses pas l'avait conduit aux grottes. Plus elle s'enfonçait dans les galeries sinistres, plus elle distinguait les contours des pierres et des murs. Cette grotte représentait sa propre prison mentale. Ses doigts glissaient sur les parois rocailleuses de la grotte, alors qu'elle faisait de son mieux pour reprendre le dessus sur sa maladie mental.
Sa tête était douloureuse, elle était incapable de suivre le cours des conversations qui fusaient en elle. Tout ce qu'elle savait c'était qu'elle perdait lentement contrôle d'elle-même. Azaleïan avait toujours comparé cela avec le fait de tomber endormie. Alors qu'une autre personnalité prenait sa place au contrôle de son corps, elle s'endormait. Enfin, pas vraiment. Elle nageait dans une noirceur totale et dans une froid glacial, tentant de reprendre le contrôle. De battre une chose sur laquelle elle n'avait aucun contrôle. C'était un enfer mental auquel elle ne pouvait échapper. Elle aurait cru que le fait de devenir ce qu'elle était maintenant l'aurait délivré de cet enfer. Mais non. Au contraire, cela l'avait plongé encore plus profondément dans sa démence.
Cessant finalement sa progression vers les ténèbres. Glissant contre la pierre gelée, la vampiresse posa ses doigts sur ses tempes, faisant de petits ronds circulaires. Elle se comptait chanceuse d'être seule dans cette endroit. Elle devait être irritable et , en général, lorsqu'elle était dans cet état, particulièrement sadique. Son mal de tête était-elle que de petits éclairs violacé passaient entre ses doigts. L'aveugle soupira.
*- Fini s'en avec ta vie...
- Tu n'auras plus à nous endurer
- tu ne vaux rien, tu es déjà morte!
- Tu n'es qu’une vermine dont le monde peut bien se passer....*
Azaleïan commençait sérieusement à y songer. Pourtant, non. Elle aimait la vie. Enfin si elle pouvait appeler cela une vie...
*-Laisse-moi vivre à ta place....*
Mer 25 Juin - 16:13
